Idéalement situé à 7min à pieds de la gare et à moins de 3min des arènes, ce bâtiment des années 50 érigé par le (trop peu) célèbre architecte Pierre Vago, se déploie fièrement au cœur de la place Voltaire.

Baignée de soleil et profitant de l’ombre des platanes aux heures les plus chaudes de la journée, cette place piétonne, pittoresque et historique, mélange au gré des saisons, des terrasses de cafés et de restaurants, la population locale, les amateurs de vestiges antiques et d’art contemporain.

Le sud dans toute sa splendeur, son énergie débordante et toujours bienveillante.

Pensé comme une ode au patrimoine architectural du XXème siècle, notre projet veut abolir les frontières et transcender les fonctions. Plus qu’un lieu de sommeil, c’est un lieu de vie, de culture, de gastronomie, où le temps n’a de valeur que celle qu’on lui accorde, et où l’instant révèle toute la beauté du moment présent.

Intégrant des références architecturales à l’ensemble de ses espaces, L’Hôtel Présent se pense comme un écrin pour une collection de luminaires, d’objets, de mobiliers, d’œuvres et d’ouvrages des années 40 à nos jours.

Une confrontation moderniste de brut et de précieux. Une collection en perpétuel mouvement, pas plus figée dans l’espace que dans le temps. Comme une vision intemporelle et rétro-futuriste du présent.

Au-delà des 13 chambres conçues pour faire dialoguer le beau-vivre et le bien-dormir, l’Hôtel Présent est avant tout et surtout un restaurant, un bar et un rooftop offrant l’un des plus beaux panoramas de la ville.

Le bâtiment abritant l’hôtel Présent, construit en 1953, est issu de la collaboration entre Pierre Vago et un jeune architecte local Georges Imbert.

Après la 2ème guerre mondiale et après avoir refusé de reconstruire Le Havre au côté de son mentor Auguste Perret, Mr Vago -  personnage romanesque aux multiples facettes - s'engagera à la reconstruction d'Arles en tant qu’architecte en chef mais aussi et surtout en qualité d’urbaniste.

Il décide alors de s’affranchir de toutes formes de régionalisme ou de fioritures architecturales, afin de ne pas tenter de faire écho aux différentes périodes sur lesquelles Arles s’est bâtie mais plutôt de les respecter dans leurs époques successives. Son dessin sera radicalement moderniste dans une nécessité de faire oublier le passé à ses habitants pour se concentrer sur l’avenir.

C’était donc hier, 70 ans plus tard nous souhaitons offrir le présent qu’il mérite a cet édifice.